Des ressources proposées par le RISET (Réseau interfacultaire de soutien «enseignement et technologies») pour vous aider à intégrer les technologies dans votre enseignement
Il est parfois utile de faire le bilan des connaissances préalables des étudiant-e-s sur un sujet donné. On pourrait l’imaginer sous forme d’un questionnaire ou d’une discussion en classe. Dans un cas comme dans l’autre, il serait assez difficile pour les étudiant-e-s d’identifier les connaissances qui leur manquent, ou de hiérarchiser l’importance des informations. La construction par l’enseignant-e d’une carte conceptuelle synthétisant, complétant et organisant logiquement les éléments de la discussion permet d’établir clairement le point de départ d’un enseignement.
L’enseignant-e qui dispose d’un ordinateur et d’un projecteur pourra très facilement réaliser un tel bilan de connaissances. Demandant à ses étudiant-e-s de formuler ce qu’ils savent d’un sujet, elle ou il transcrira lui-même les informations sur une carte conceptuelle, au fur et à mesure de la discussion. Ce faisant, elle ou il organisera et hiérarchisera visuellement les informations, complétant au besoin des aspects importants que les étudiant-e-s auraient négligés. Les informations et concepts proposés par les étudiantes, tout comme les décisions concernant l’organisation de la carte, se prêtent bien à l’échange d’arguments. une fois la séance terminée, l’enseignant-e pourra retravailler la carte et la fournir aux étudiant-e-s, qui disposeront alors des éléments de contexte auxquels se référer pour la suite du cours.
S’il est concevable de faire un tel exercice sur un tableau noir ou blanc, l’utilisation d’un logiciel tel que vue ou CMaptools a l’avantage de permettre la réorganisation des éléments de la carte durant ou après la séance, et d’y ajouter éventuellement des références ou de la structurer plus finement.
Chaque logiciel de cartes conceptuelles a des caractéristiques propres, qu’il convient de connaître avant de faire un tel exercice. en effet, lorsque les propositions des étudiant-e-s sont nombreuses et les discussions nourries, il serait dommage que la transcription soit freinée par manque de pratique.