Latin: cours-bloc et cours en ligne

11 juillet 2014

Catégorie(s): Projets réalisés , Autonomie, Flexibilisation

REFERENCES DU PROJET

Faculté: Lettres
Année: 2012
Personne(s) de contact: François Spaltenstein (Chef de projet)
Répondant: Nadia Spang Bovey (Ingénieure pédagogique, Faculté des lettres)

PRESENTATION DU PROJET

Dans le nouveau plan d’études en Faculté des lettres, certains étudiants astreints au Complément de latin (dorénavant: le latin) auront besoin d’une alternative à l’enseignement semestriel. Des cours-bloc hors semestre offerts parallèlement aux cours semestriels semblent être une des solutions. C’est le premier point de ce projet. Mais comme ces cours de latin peuvent aussi servir pour toute personne devant ou voulant apprendre cette langue, et que c’est un projet compatible avec des cours de vacances, nous voulons développer ces cours-bloc hors semestre pour en faire des cours de vacances en latin. Une fois mis en place, ces cours de vacances serviront en même temps de cours-bloc pour le latin. Cette intégration des cours de latin dans les cours de vacances permettra de les financer en augmentant du même coup l’offre des cours de latin.

FICHE PEDAGOGIQUE

POINT DE DEPART

Dans le nouveau plan d’études en Faculté des lettres entrant en vigueur dès la rentrée 2013, certains étudiants astreints au Complément de latin (dorénavant : le latin) auront besoin d’une alternative à l’enseignement semestriel. En effet, le plan d’étude prévoit de dissocier le latin de l’année propédeutique. Les étudiants resteront astreints à ce cours de latin, qui dure 4 semestres avec 2 heures hebdomadaires, mais ils seront libres de le répartir à leur guise durant leur BA. Avec un BA de 3 ans, des étudiants pourront ainsi commencer le latin en 2e année, par exemple s’ils désirent se consacrer en première année à leurs branches de propédeutique. Ces étudiants devraient alors réussir les 2 ans de latin dans les 2 dernières années de BA. Mais comme les étudiants débutants ne pourront pas d’emblée prévoir le déroulement de leurs études, par exemple pour les séjours à l’étranger ou s’ils doivent travailler pour financer leurs études ou à cause d’autres contraintes, ils risquent d’être empêchés matériellement de finir le cours de latin avant la fin du BA. Il faut donc leur offrir la possibilité de remplacer un ou plusieurs enseignements semestriels par un enseignement alternatif. Le problème se posera aussi pour les étudiants qui commencent en cours d’études une branche demandant le latin.

SOLUTION ET CONCEPTION DE LA SEQUENCE

Pour remédier à cette situation problématique, deux solutions sont envisagées en parallèle. Il s’agit tout d’abord d’offrir des cours-bloc hors semestre comme alternative supplémentaire aux cours semestriels. Mais comme ces cours de latin peuvent aussi servir pour toute personne devant ou voulant apprendre cette langue, et que c’est un projet compatible avec des cours de vacances, il est envisagé de développer ces cours-bloc hors semestre pour en faire des cours de vacances en latin. Cette intégration des cours de latin dans les cours de vacances permettra de les financer en augmentant du même coup l’offre des cours de latin.
Parallèlement aux cours-bloc, un cours en ligne est proposé sur Moodle en libre accès à tous les étudiants inscrits à l’UNIL. Sous forme de vidéo commentée, ce cours en ligne permet en principe de préparer seul le complément de latin; il sera disponible à la fin de l’année 2012 pour les deux ans du complément (pour l’instant, seule la première année est prête). Mais il permet aussi à tout étudiant de réviser la grammaire (mais avec d’autres textes que ceux qu’il aura vus durant le semestre, puisque les textes du cours en semestre varient d’année en année alors que ceux du cours en ligne vont rester).

APPORT PEDAGOGIQUE DES TECHNOLOGIES

L’offre cours-bloc et cours en ligne doit répondre aux besoins de ceux qui n’auront pas matériellement le temps de suivre les 4 semestres de latin avant la fin de leur BA. Mais cette offre supplémentaire permettra aux étudiants qui vont commencer des études de Lettres d’anticiper, s’ils le désirent, l’apprentissage du latin ; elle permettra aussi aux étudiants en difficulté dans cette matière de répéter un semestre ou de se préparer pour un nouveau contrôle en cas d’échec. Pour les enseignants, ils y trouveront une valorisation de leur enseignement, puisque cette souplesse supplémentaire leur permettra de ne pas transiger sur leurs exigences même avec des étudiants en butte à des difficultés matérielles véritables.

CONSEILS

Des cours de latin sur cette base souple pourraient aussi intéresser d’autres étudiants que ceux de la Faculté des lettres, par exemple les juristes. On pourrait aussi le proposer aux étudiants de l’EPFL parmi les cours en sciences humaines (SHS) qu’ils doivent suivre. En ce qui concerne la forme du cours-bloc en elle-même, il semble que le cadre proposant des cours d’une semaine correspondant à un enseignement semestriel de 2 heures hebdomadaires (ce qui est le cas de beaucoup d’enseignements en Faculté des lettres) serait aisément transposable pour des cours d’autres branches, en tout cas pour ceux qui sont organisés sur une base semestrielle, puisque chaque semestre pourrait être associé à un cours-bloc. Mais il semble que ce système soit aussi adaptable à des cours fonctionnant sur une base annuelle, pour peu que les cours-bloc soient conçus dans la même relation que les cours semestriels correspondants ; de la sorte, un étudiant pourrait suivre dans l’optique d’un cours annuel par exemple le semestre d’automne sous forme de cours-bloc puis le semestre de printemps en semestre (présentiel). Pour des cours d’une seule heure hebdomadaire, un cours-bloc pourrait condenser la matière d’une année. La situation idéale à terme, en pensant à l’ouverture de l’UNIL à d’autres étudiants que les étudiants réguliers libres durant le semestre et disposant des ressources suffisantes pour se consacrer à leurs études, serait que chaque cours ait son correspondant en cours-bloc.